COLLECTION – VOIES NOUVELLES (ISSN : 2259-695X)

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ÉLOGE DU POPULISME Collection Voies nouvelles

ISBN (imprimé) : 979-10-91336-00-0
ISBN (numérique) : 979-10-91336-30-7

ISBN (imprimé) : 979-10-91336-01-7
ISBN (numérique) : 979-10-91336-31-4

ISBN (imprimé) : 979-10-91336-02-4
ISBN (numérique) : 979-10-91336-32-1

La collection « Voies nouvelles » inaugure le secteur politique du domaine : « Mondes contemporains ».
Elle invite un auteur méconnu ou reconnu à ouvrir de nouvelles voies de réflexion sur un sujet d’actualité. 

Tout notre catalogue est disponible sur ce site mais également sur les plateformes FNAC et AMAZON.

Collection Voies nouvelles #1
Éloge du populisme – Présentation (4e de couverture) :

Si un éloge du populisme reste possible, c’est parce que le populisme n’est pas ce phénomène de ressentiment identitaire critiqué par les experts, confondant populisme du peuple et démagogie populiste. Le populisme est d’abord une affirmation, l’affirmation d’un attachement profond à une tradition qu’il s’agit d’imiter. Ce que le peuple veut conserver, ce n’est pas son identité, car il n’a pas d’identité et il le sait. Ce qu’il veut conserver, c’est sa capacité d’imiter une tradition et de reconnaître la similitude de ceux qui l’imitent avec lui. C’est très maladroitement que les mouvements populistes expriment leur revendication dans un langage identitaire, tombant ainsi dans le piège des démagogues. Etre conservateur ne consiste pas à vouloir conserver une identité mais à vouloir conserver une liberté.

A rebours de cette interprétation méprisante du « populisme », cet essai propose une réévaluation du phénomène. Le populisme n’est plus rabattu sur une forme de démagogie et d’appel au peuple, mais il est repensé comme la réaction, saine en elle-même, d’un peuple politique à sa destruction. Car il y a plus de mémoire politique dans le populisme du peuple que dans les interprétations que proposent les experts de « la tentation » populiste ou de « l’illusion » populiste. C’est cette mémoire politique, retenue encore dans le peuple populiste, et perdue par les élites, qui ménage paradoxalement un avenir au peuple français.

Collection Voies nouvelles #2
Le Nouveau Syndrome de Vichy – Présentation (4e de couverture) :

Un malaise profond hante l’Europe. D’une part, chacun a conscience que le continent n’est plus à l’avant-garde dans aucun domaine ; qu’il perd de jour en jour du terrain au profit d’autres régions du monde et que son influence et sa puissance décroissent. D’autre part, l’Europe est frappée d’immobilité, dans une large mesure parce que ceux qui vivent dans la prospérité craignent de perdre leurs avantages et leurs privilèges. L’Union européenne est à la fois la cause de ce malaise existentiel profond et la réaction qu’il suscite. Elle vise à satisfaire le désir de la France de demeurer une grande puissance, celui de l’Allemagne d’être autre chose qu’Allemande, et à répondre au souhait des politiques battus aux élections ou retirés des affaires, dans tous les pays, de conserver pouvoir et influence ad infinitum. Elle n’est en fait qu’un gigantesque fonds de pension pour politiciens retraités, ainsi que le râtelier où mange une vaste bureaucratie.

Dans Le Nouveau Syndrome de Vichy, Theodore Dalrymple explore les origines de ce malaise en remontant aux deux grands conflits du siècle dernier et aux effets désastreux, mais explicables, qu’ils ont eus sur la confiance en soi des Européens. À cause de ce passé récent, ceux-ci ne croient plus en rien d’autre qu’en leur sécurité économique personnelle, en l’amélioration de leur niveau de vie, au raccourcissement du temps de travail et aux longues vacances dans des lieux exotiques. En conséquence, ils ne sont pas dans la disposition d’esprit qui leur permettrait de faire face aux enjeux qui se présentent à eux, qu’il s’agisse d’une présence croissante de l’islam ou de la concurrence économique du reste du monde.

Collection Voies nouvelles #3
Quand Le Monde … – Présentation (4e de couverture) :

La fable de Kosovo Polje a assimilé les grandes puissances à l’arbitre qu’on sollicite ou au sauveur qu’on implore. Supposées n’avoir aucun intérêt dans la région, elles rechigneraient à s’impliquer. Et, si elles interviennent finalement, c’est poussées par des médias qui, eux, défendraient des principes. Animée par la volonté de mobiliser contre la Serbie une opinion française acquise au rejet légitime de la ségrégation raciale, la fable est fidèle à elle-même dans son instrumentalisation de l’apartheid.

Le procédé en rappelle un autre, également utilisé par le quotidien Le Monde, qui assimile la guerre de Bosnie à la Shoah. L’un comme l’autre valent ce que valent les amalgames et les méthodes de diabolisation. En même temps qu’elles falsifient les réalités du Kosovo et de la Bosnie, elles banalisent l’apartheid et la Shoah en faisant disparaître leurs singularités. Avec la fable de Kosovo Polje, Le Monde reprend les méthodes de l’histoire asservie : la manipulation de l’opinion et la fabrication d’un bouc émissaire. En l’occurrence, la Serbie.

Dans cet ouvrage constitué de trois parties – La Fable de Kosovo Polje ; Le Rêve d’une Bosnie multiethnique ; La Face cachée du drame de Srebrenica – l’auteur dévoile autant d’illusions médiatiques présentées par un grand quotidien comme Le Monde : ici, une fiction, «la fable», sur l’éclatement de la Yougoslavie, là, «le rêve», celui d’une Bosnie multiethnique, ou encore là, les approximations et les dérives concernant la question du «génocide de Srebrenica».